Conférence
Thèse
Le mâle du siècle
Thèse réalisée à l’issue du Doctorat
Extrait
Il y a encore quelques décennies « être un homme » c’était manifester les caractéristiques de la masculinité, posséder les attributs de la « virilité ». Etre un homme c’était « être viril » ou encore, plus simplement, « ne pas être une femme ». Si l’on suit l’idée d’Irène Théry développée dans son ouvrage La Distinction de sexe, selon laquelle « “le” masculin ou la “masculinité” serait la caractéristique universelle des hommes, tout comme “le” féminin ou la “féminité” serait celle des femmes » (THERY I., La Distinction de sexe. Une nouvelle approche de l’égalité, Paris, Odile Jacob, 2007, p.51.), il semblerait que la nature humaine soit la même partout. Or, cette conception du genre est celle d’une logique dualiste, celle de la pensée de la différence des sexes qui se met en place à l’aube des sociétés démocratiques et dont les débats contemporains sont encore tributaires. Pour remettre en cause cette approche et saisir pleinement ce que recouvre la notion de « masculinité », il faut nous intéresser à toute cette sémantique constitutive de la différence des sexes. Les définitions de la masculinité et de la virilité que propose notre société selon les époques résonnent, paradoxalement, à la fois comme des injonctions et comme des champs d’actions : le langage exprimant tantôt ce qu’est ou ce que doit être l’homme, tantôt ce qu’il devient, ce qui participe à sa construction.
« masculinité », il faut nous intéresser à toute cette sémantique constitutive de la différence des sexes. Les définitions de la masculinité et de la virilité que propose notre société selon les époques résonnent,
paradoxalement, à la fois comme des injonctions et comme des champs d’actions : le langage exprimant tantôt ce qu’est ou ce que doit être l’homme, tantôt ce qu’il devient, ce qui participe à sa construction.
« masculinité », il faut nous intéresser à toute cette sémantique constitutive de la différence des sexes. Les définitions de la masculinité et de la virilité que propose notre société selon les époques résonnent,
paradoxalement, à la fois comme des injonctions et comme des champs d’actions : le langage exprimant tantôt ce qu’est ou ce que doit être l’homme, tantôt ce qu’il devient, ce qui participe à sa construction.
Conférence
Thèse
Le mâle du siècle
Thèse réalisée à l’issue de mon Doctorat
Il y a encore quelques décennies « être un homme » c’était manifester les caractéristiques de la masculinité, posséder les attributs de la « virilité ». Etre un homme c’était « être viril » ou encore, plus simplement, « ne pas être une femme ». Si l’on suit l’idée d’Irène Théry développée dans son ouvrage La Distinction de sexe, selon laquelle « “le” masculin ou la “masculinité” serait la caractéristique universelle des hommes, tout comme “le” féminin ou la “féminité” serait celle des femmes » (THERY I., La Distinction de sexe. Une nouvelle approche de l’égalité, Paris, Odile Jacob, 2007, p.51.), il semblerait que la nature humaine soit la même partout. Or, cette conception du genre est celle d’une logique dualiste, celle de la pensée de la différence des sexes qui se met en place à l’aube des sociétés démocratiques et dont les débats contemporains sont encore tributaires. Pour remettre en cause cette approche et saisir pleinement ce que recouvre la notion de « masculinité », il faut nous intéresser à toute cette sémantique constitutive de la différence des sexes.
comme autant de propositions pour des masculinités nouvelles ou résurgentes. Je reviendrais sur cette posture épistémologique particulière (entre sociologie compréhensive,
Les définitions de la masculinité et de la virilité que propose notre société selon les époques résonnent, paradoxalement, à la fois comme des injonctions et comme des champs d’actions : le langage exprimant tantôt ce qu’est ou ce que doit être l’homme, tantôt ce qu’il devient, ce qui participe à sa construction.