Vendredi, 22 Avril 2016 12:31

Mode éthique: pourquoi, comment et où consommer autrement? Favori

Écrit par  Emilie Coutant

Dhaka, Bangladesh – March 2010. Garment factory in Dhaka Bangladesh in the Mohakhali area. Dhaka counts more than 4000 factories producing for export only. Credits: Clean Clothes Campaign

Source : https://thefableists.wordpress.com/2013/11/14/what-is-a-sweatshop/

Récemment, le Groupe Armani a décidé d'arrêter l’usage de la fourrure dans tous ses produits à partir de la collection automne/hiver 20161 ; depuis 2013, H&M, le géant du fast-fashion, produit une collection à inclination écologique nommée Conscious, avec des matières-premières bio et recyclées. Même des magazines de style de vie comme l’hebdomadaire Stylist publient désormais leurs guides de « comment mener une vie éco-friendly ». La nouvelle tendance, c’est de consommer d’une façon éthique.

Et les marques, même dans le luxe, ne peuvent plus échapper à cette volonté de se présenter comme éco-conscientes sous peine d’être vues comme obsolètes. Selon Andrew Winston, de la Harvard Business Review2, la soutenabilité et la responsabilité sociale sont devenues des exigences pour les marques de luxe grâce à des pressions dans divers secteurs, la plus importante étant le changement des normes sociales et des sensibilités. Les générations X (nés entre 1960 et 1980) et Y (Millenials) ont engagé un changement d’attitude envers la consommation en général, plutôt liée à l’expérience d’achat qu’au bien acheté lui-même, ce qui modifie leurs exigences envers ce qu’ils veulent consommer, Selon le rapport 2016 des organisations Positive Luxury et The Luxury Institute, 88% des interviewés appartenant à ces générations aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne croient que les marques doivent faire plus de bien, et pas « moins de mal », lorsque en France 71% de la population voudrait être mieux informée sur les conditions de production de ce qu’elle consomme, notamment dans l’alimentaire (77%) et l’habillement (62%)3.

What does that $14 shirt really cost? . Markup based on selling price.  Thursday marks the one-year anniversary of the Bangladesh factory collapse that left more than 1,100 people dead. The following story on the real price of low-cost apparel was originally published May 1, 2013:  Before last week, Loblaw’s Joe Fresh was known mostly as a hot spot for cheap, stylish clothing. Few customers likely cared how the clothes were made. That all changed with the deadly collapse of an eight-storey factory complex used by the retailer in Bangladesh. Hundreds of people are dead, and the owners of the complex—and the factories within it—that was reportedly built without proper permits, have been arrested on charges of negligence. Bangladesh’s government has vowed to inspect every manufacturer in the country.   RELATED:  Loblaw will give more help to victims of Bangladesh tragedy; hikes dividend Factory collapse prompts Retail Council to update industry guidelines The worst industrial accident in Bangladesh’s history offers an uncomfortable glimpse into the fast-growing garment industry there, and the treatment of its workers. According to a 2011 report by the consulting firm O’Rourke Group Partners, a generic $14 polo shirt sold in Canada and made in Bangladesh actually costs a retailer only $5.67. To get prices that low, workers see just 12 cents a shirt, or two per cent of the wholesale cost. That’s one of the lowest rates in the world—about half of what a worker in a Chinese factory might make—and a major reason for the explosion of Bangladesh’s garment industry, worth $19 billion last year, up from $380 million in 1985. The country’s 5,400 factories employ four million people, mostly women, who cut and stitch shirts and pants that make up 80 per cent of the country’s total exports.  For that $14 shirt, the factory owners can expect to earn 58 cents, almost five times a worker’s wage. Agents who help retailers find factories to make their wares also get a cut, and it costs about $1 per shirt to cover shipping and duties. Fabric and trimmings make up the largest costs—65 per cent of the wholesale price. Toronto-based labour rights activist Kevin Thomas says wages ultimately get squeezed most because businesses can easily control them, unlike the price of cotton or shipping.  A cost breakdown only partly explains the maze of relationships in the garment-supply chain. The retailer H&M, which had no connection to the collapsed building, works with 166 different factories in Bangladesh. It has published its supply chain, listing every factory around the world that makes H&M clothing in an effort to prove what most major stores claim: that it knows where its clothes come from. But according to observers, many don’t. Though most brands have a regular stable of factories, they may contract hundreds more for short stints. “It would be a very high risk to have a limited number of suppliers,” says Adriana Villaseñor, a senior adviser with the global retail consulting firm, J.C. Williams Group. Smaller factories often take on more than they can produce, Thomas says, and then subcontract later on—without the retailer’s knowledge. This week, Wal-Mart said it had “no authorized production in [the collapsed] facility,” but added that if unauthorized production were discovered, it would take “appropriate action.”  Amid mounting protests, both in Bangladesh and abroad, and calls for boycotts, retailers have pledged to improve working conditions. Primark, a U.K. chain that made goods in the ruined factory, and Loblaw Companies Ltd., have said they will compensate victims’ families. But Bangladesh is just one country in a vast supply chain. H&M, for instance, uses hundreds of other factories, including 262 in China. In Vietnam, workers make only slightly more than in Bangladesh: 14 cents per shirt. Real reform will mean paying a lot more than $14 for a shirt.  Photo illustration by Lauren Cattermole.

Source : http://www.macleans.ca/economy/business/what-does-that-14-shirt-really-cost//

 

En fait, l’industrie de la mode, poussée par le système de la fast-fashion, est devenue la seconde industrie la plus polluante du monde, derrière l’industrie pétrolière-chimique seulement. Les prix bas de ces vêtements, leur jetabilité et la vitesse de renouvellement des collections (Zara reçoit des nouveaux stocks deux fois par semaine, H&M et Forever 21 tous les jours et l'enseigne britannique Topshop introduit 400 nouveaux styles chaque semaine sur son site4) ont transformé la façon dont l’humanité les consomme – aujourd’hui, une femme s’achète environ 30 kilos de vêtements par an, dont 30% ne seront jamais portés5. Aux États Unis, le secteur de l'habillement est devenu le deuxième secteur de consommation, avec l’achat de près de 20 millions de vêtements par an (c’est-à-dire environ 68 pièces par personne), alors que 12,7 millions de tonnes sont jetés6. Dans le même temps, la dépense engagée pour ces habits a fortement baissé : lorsqu'au début du XXème siècle les américains dédiaient 14% de leur budget à l’habillement, aujourd’hui ce chiffre a plongé jusqu’à 2,8%7. Et c’est ici que réside la contradiction qui engendre le système de la fast-fashion : comment peut-on acheter autant et dépenser de moins en moins à la fois ?

Depuis les années 1990, le mot sweatshop s’est fait connaître dans les médias avec l’éclatement du scandale de l’exploitation du travail des enfants dans des usines de marques comme Nike ou GAP surtout en Chine, au Cambodge et au Vietnam. La pression médiatique les a amené à prendre de mesures de transparence et de combat face à l’exploitation des travailleurs dans leurs usines. Malgré ces scandales, une décennie après, ces usines, connues comme les nouveaux sweatshops, se sont multipliées et leurs produits sont désormais distribués dans tous les coins du monde à une vitesse jamais vue auparavant (dans le système Zara, en un mois on réalise la création du design et du prototype en Europe, sa fabrication en Asie et puis sa vente dans quelques unes de ses 2000 boutiques dans le monde). Si jusqu’en 1990 50% de l’habillement vendu aux Etats-Unis était « made in USA », aujourd’hui ce chiffre n'est plus que de 2%. Les autres 98% sont faits dans des usines, principalement asiatiques, comme en Inde, en Chine, au Népal et au Bangladesh, où 80% des exportations sont des vêtements et où le salaire minimum est le plus bas du monde, environ 43 dollars par mois pour des journées de travail supérieures à 14 heures8. Il n’est pas rare que les usines marchent selon un système de quotas : les travailleurs ne sont pas payés et ne peuvent sortir de l'atelier (même pour aller à la toilette) s'ils n'ont pas atteint leur quota journalier. Très fréquemment ces salles sont fermées à clé depuis l’extérieur et gardées par des employeurs armés, qui suivent aussi les travailleuses lorsqu'elles vont aux toilettes, pour s'assurer que leur pause soit brève et qu’elles n’essaient pas de fuir l’usine (ce qui est rare, vu que les conditions de travail dans ces pays sont précaires dans tous les domaines et que l’industrie de l’habillement reste leur meilleure option d’emploi).

Bien que des ONG comme l'International Labor Rights Forum, la PETA, la WWF et Greenpeace fassent du bruit depuis très longtemps et que des créatrices très connues comme Stella McCartney et Vivienne Westwood promeuvent une mode éthique en rupture avec la surconsommation et dénonciatrice des conséquences environnementales et humaines du modèle fast-fashion, le grand public a largement ignoré les conditions auxquelles ces travailleurs ont été soumis pendant presque toutes les années 2000. Entre 1990 et 2012 il y a eu pas moins de 33 incendies dans des usines d’habillement au Bangladesh faisant environ 500 morts. L’exploitation de ces travailleurs est pourtant devenue sujet du débat public seulement après deux grandes tragédies en 2012 et 2013. La première, en novembre 2012, lorsqu'un incendie dans une usine au Bangladesh fait 112 victimes car les sorties de l’étage où se trouvaient les travailleurs étaient fermées à clé. Moins de six mois après, la plus grande tragédie de l’industrie vestimentaire a eu lieu encore au Bangladesh, à Dhaka : le 24 avril 2013, le bâtiment de l’usine Rana Plaza s'effondre à 8h57 alors que plus de 5000 personnes y travaillaient. 1130 d’entre elles n'y réchappent pas et plus de 2500 personnes s'en sortent blessées, dont plusieurs sont devenues handicapées, ne pouvant désormais plus travailler. La veille, des employés avaient noté l’apparition de fissures le long de plusieurs murs et appelé les inspecteurs, qui avaient alors donné la consigne d’évacuer l’immeuble, ce qui avait été ignoré par les responsables de l’usine de confection où des vêtements pour des marques comme Mango, Primark, Benetton, Accesorize, Walmart et El Corte Inglés9 y étaient fabriqués.

Pour ne pas oublier ce jour, le plus noir de toute l’histoire de l’industrie textile, le 24 avril a été choisi comme le Fashion Revolution Day. C’est un jour de réflexion, qui invite chacun d'entre nous à se demander qui a fabriqué ce que l'on porte, où tout cela a été assemblé et de quelle façon, d’où viennent les fibres de nos tissus, de quelle façon elles ont été transformées, et de quelle manière les travailleurs ont été traités. Mais, le plus important est de se demander : est-ce que je veux faire partie de ce système qui fait quotidiennement des victimes en échange de vêtements pas chers ? Qu’est-ce que je peux faire ?

Le mot d’ordre est désormais de repenser notre relation avec nos vêtements et de changer la façon dont on consomme de l'habillement. En somme il s'agit de consommer moins, mais mieux. Il y a plusieurs marques et personnes engagées dans des modèles alternatifs de consommation: il faut les écouter et les soutenir. Comme l'a montré Bipin Shrestha lors de sa conférence pour le GEMode le 22 mars 2016, aujourd’hui il existe diverses façons de renouveler notre dressing d’une façon plus éthique : on peut facilement devenir adepte d'une mode écologique, par exemple, basée sur les trois 3R (recycler, réutiliser et réduire). Il s'agit de donner une nouvelle vie aux vêtements : participer à des vides-dressing, chiner dans des magsins dédiés aux vêtements d'ocasion, friperies et marchés aux puces, redonner une vie, un usage à nos robes, chemises et pantalons oubliés dans notre armoire, procéder à des trocs avec nos amies, voire même piocher dans les gardes-robes de nos mères et grands-mères et customiser nos trouvailles pour les remettre au goût du jour.

Il existe également cette tendance slow fashion, qui produit des vêtements de haute qualité et de grande durabilité à coté de ce système de tendances "kleenex", volatiles. Dans cette nouvelle conception de la mode, éclosent de nouvelles marques éthiques et équitables, qui se soucient d’avoir une production complètement responsable : usant de matières premières bio, abolissant l'utilisation de produits chimiques dans la production, faisant le choix de salaires dignes et de conditions de travail justes, et laissant une empreinte carbone réduite… Nous vous en avons dressé un liste ci-dessous pour que vous trouviez de quoi vous vêtir dignement. Consommer sans cruauté et de façon raisonnée et raisonnable est possible : c’est à nous d’agir !

 

Pour en savoir plus

 

Documentaires et Vidéos

 

The True Cost, réalisé par Andrew Morgan, EUA, 2015.

Documentaire sur l’industrie de la fast fashion et ses impacts environnementaux et sociaux, depuis l’augmentation de la demande pour des matières premières jusqu’à la surconsommation actuelle, en passant par les travailleurs sous-payés dans les sweatshops en Asie. Essentiel pour ceux qui s'inquiètent et cherchent une alternative au système actuel de la mode.

Disponible sur Netflix, iTunes et en DVD.

 

Sweatshop – Deadly Fashion, Norvège, 2014

Documentaire en cinq courts épisodes où trois jeunes bloggeurs de mode norvégiens sont envoyés au Cambodge pour travailler et vivre dans les mêmes conditions que les travailleurs des usines pour des marques de fast-fashion.

Disponible en ligne : http://www.aftenposten.no/webtv/#!/kategori/10514/sweatshop-deadly-fashion

 

Last Week Tonight with John Oliver : Fashion (HBO), 26 Avril 2015

Courte vidéo sur les conditions des travailleurs dans les usines pour des marques de fast-fashion comme Gap, Old Navy, Forever 21 et H&M. En anglais sans sous-titres.

Disponible sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=VdLf4fihP78

 

Événements de la semaine de la mode éthique (18-24 avril 2016)

 

Fashion Revolution Week France

La Fashion Revolution Week se déroule mondialement du 18 au 24 avril 2016 avec plusieurs événements de conscientisation sur la mode éthique. En France, ils se déroulent à Paris et en province.

Site web : http://fashionrevolution.org/country/france/

Page Facebook : https://www.facebook.com/FashionRevolutionDayFrance/

 

Smart Fashion Week

Semaine de sensibilisation aux pratiques responsables de l’industrie de la mode française à travers plusieurs événements ayant lieu entre le 18 et 24 avril 2016. Organisée par le groupe Smart Fashion.

Site web : http://smartfashionweek.fr/

Page Facebook : https://www.facebook.com/smartfashionweek/

 

Smart Fashion Week. Tendance Sociale 2016.

 

Ecofashion Paris Tour

Dans le cadre de la Smart Fashion Week, le groupe organise des tours spéciaux parmi les marques éthiques de Paris.

Site web : http://www.ecofashion-paris.com

Page Facebook : https://www.facebook.com/Ecofashion.paris/

 

VEPSI #3 – Vide-Dressing des Blogueuses et des Créateurs Fairminded

Samedi, 24 avril 2016 – Place de la Bataille de Stalingrad, Paris 19ème

Page Facebook : https://www.facebook.com/events/570280603147295/

 

The Green Shop

Marché de créateurs de slow fashion dans le cadre de la Smart Fashion Week. Du 19 au 24 avril au 24, Rue Beaurepaire, Paris 10ème

Page Facebook : https://www.facebook.com/events/1510645132578219/

 

Pour consommer de façon éthique: quelques marques et enseignes à ajouter à son carnet d'adresse et à sa liste de favoris (Liste non-exhaustive)

 

Ambrym

Marque parisienne artisanale et bio. Vente par e-shop ou en boutique à Paris 10ème.

Site web : http://www.ambrym.fr

 

Altermundi

Boutique de mode et de décoration équitables.

Site web : http://www.altermundi.com

 

Bleu de Paname

Prêt-à-porter masculin inspiré des vêtements de travail fait en France.

Site web : http://www.bleudepaname.com

 

Bonobo

Marque de jeans et prêt-à-porter qui n’applique pas le délavage par sablage sur le denim, technique responsable par des divers maladies chez les travailleurs de l’industrie du jean.

Site web : http://www.bonoboplanet.com/

 

Braintree

E-shop australien de slow fashion bio fondé en 1995.

http://www.braintreeclothing.com

 

Do You Green

Marque de lingerie féminine et masculine bio

Site web : http://www.organic-lingerie.com/fr/

 

Ekyog

Marque pionnière depuis 2003 dans le marché en proposant une mode éco-responsable et éthique. Présente dans plusieurs villes en France et aussi en e-shop.
Site web : http://eshop.ekyog.com

 

Ethos

E-shop parisien bio et équitable de vêtements féminins, masculins et de linge pour la maison.

Site web : http://www.ethosbio.com/fr/

 

Front de Mode

Concept store de créateurs solidaires

42, rue Volta, Paris 3ème

 

Kenka

Marque de chaussures écologiques avec des matières premières bio ou recyclées.

Site web : http://www.kenka-boutique.fr

 

Komodo

E-shop anglais bio, équitable et éthique fondé en 1998. Leurs vêtements sont fabriqués dans des petites et moyennes usines familiales au Népal, en Inde, à Bali et en Chine.

Site web : https://komodo-fashion-international.myshopify.com

 

Kuyichi

E-shop pionnière dans la production du jeans bio.

Site web : http://www.kuyichi.com

 

L’Herbe Rouge

Célèbre marque de mode éthique dirigée par Arielle Lévy et recommandée par Mélanie Laurent, présente comme e-shop et avec une boutique à Paris et l’autre à Roubaix.

Site web : http://lherberouge.com

 

Misericordia

Marque française de production solidaire et équitable au Pérou.

Site web : http://www.misionmisericordia.com/fr/

 

MODETIC

E-shop de multimarques équitables et bio.

Site web : http://www.modetic.com

 

Myphilosophy

Marque française féminine artisanale et éthique.

Site web : http://www.myphilo.com

 

People Tree

E-shop anglaise pionnière dans le commerce équitable et soutenable depuis plus de 20 ans.

Site web : http://www.peopletree.co.uk

 

Pikolinos

Marque de chaussures avec des traitements naturels et projets de responsabilité sociale.

Site web : http://www.pikolinos.com/fr-fr/

 

Re-Bello

E-shop de prêt-à-porter éthique féminin et masculin produit en Italie et Grèce.

Site web : http://www.re-bello.com/

 

SHOPETHIK
Marketplace multimarque pour femmes, hommes et enfants dédié entièrement à la mode responsable. Partenaire de la Smart Fashion Week.

Site web : http://shopethik.com

 

Twins for Peace

Marque de chaussures équitable et socialement engagée. Pour chaque paire vendue, une est donnée aux enfants participants au « Shoe Project ».

Site web : http://twinsforpeace.com/

 

Valentine Gauthier

Marque de prêt-à-porter haut de gamme artisanale.

Site web : http://www.valentinegauthier.com

 

Veja
Marque de chaussures équitable pour femmes, hommes et enfants. Disponible en ligne et dans plusieurs points de vente en Europe.

Site web : http://www.veja-store.com/

 

Réseaux, Groupes et Lieux

 

Fashion Revolution France

Collectif mondial qui « incite chacun à consommer la mode autrement, à s’interroger sur ceux qui la fabriquent et à réfléchir aux atteintes portées à l’homme et à l’environnement tout au long de ce processus complexe, impliquant de nombreuses opérations de par le monde ».

Site web : http://fashionrevolution.org/country/france/

Page Facebook : https://www.facebook.com/FashionRevolutionDayFrance/

 

Ecofashion Paris

Groupe qui organise des tours des marques et boutiques éco-responsables à Paris aussi bien que des vides-dressing pour donner une seconde vie aux vêtements oubliés dans des armoires.

Site web : http://www.ecofashion-paris.com

Page Facebook : https://www.facebook.com/Ecofashion.paris/

 

La REcyclerie

Dans l’ancienne Gare Ornano, fonctionnent un café-cantine, un bar, une ferme urbaine et un atelier de réparation inspirés des 3R : Réduire, Réutiliser et Recycler. Ils proposent des plusieurs activités dont des vide-dressings et ateliers de upcycling.

Adresse : 83 Boulevard Ornano, Paris 18ème

Site web : http://www.larecyclerie.com/

 

Ethical Fashion SOURCE Network

Réseau de mode basé en Grande-Bretagne dédié à la mode éthique et au développement durable visant à réunir une communauté d’étudiants, entrepreneurs, acheteurs, vendeurs, stylistes, journalistes et hommes d’affaires provenant de vers 100 pays.

Site web : http://ethicalfashionforum.ning.com

 

Ecouterre

Blog et communauté en ligne dédié à la conscientisation sur l’importance d’une mode éthique et à la diffusion de marques et stylistes éco-friendly.

Site web : http://www.ecouterre.com

 

The GoodGuide

Site dédié à l’évaluation de marques et produits selon des critères de responsabilité sociale, écologique et de santé, en incluant des vêtements, des produits de beauté et de la nourriture.

Site web : http://www.goodguide.com/

Pour la mode : http://www.goodguide.com/categories/277459-apparel-reviews-and-ratings

 

Novethic

Média dédiée aux influenceurs économiques sur l’économie responsable.

Site web : http://www.novethic.fr

 

Clean Clothes Campaign

ONG qui lutte depuis 1989 pour l’amélioration de la condition de vie des travailleurs de l’industrie textile.

Site web : http://www.cleanclothes.org

 

 

1http://www.businessoffashion.com/articles/news-analysis/armani-pledges-to-go-fur-free-on-the-runway

2https://hbr.org/2016/02/luxury-brands-can-no-longer-ignore-sustainability

3http://www.huffingtonpost.fr/2013/05/16/consommateurs-veulent-plus-ethique-mais-pas-nimporte-quel-prix-selon-etude-promise-consulting_n_3285862.html

4http://www.huffingtonpost.com/shannon-whitehead/5-truths-the-fast-fashion_b_5690575.html

5http://www.monde-economique.ch/fr/posts/view/la-fast-fashion-sévit

6https://alexandriaheinz.wordpress.com/2014/01/05/fast-fashion-infographic/

7http://cladwellguide.com/blog/fast-fashion-is-ruining-the-world

8http://bust.com/style/12307-the-true-price-of-fast-fashion.html

9http://www.triplepundit.com/2015/04/rana-plaza-two-years-later-fast-fashion-fast-destruction/

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